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S'approprier l'Inconnu

Sur les photos de François: des visages centrés, jamais serrés. On croit voir des portraits et c’en sont. Mais pas seulement.

 

François photographie les passant(e)s. On comprend qu’il est des leurs, se pose, le temps d’une pause, au bord des autres. François effleure. Le Leica capture.

 

Il les appelle ses Inconnu(e)s mais, à tout dire, François transforme les anonymes en Inconnus, révèle, épaissit leur je ne sais quoi, profile des personnages. Ni banaliser l’autre, ni traquer l’intime… Capturer l’effleurement! Et laisser l’image parler de l’instant.

 

François écrit pour être plus sûr. Alors, on est certain : les Inconnus en sont bien ! Passant, il l’est vraiment. Passant magnifique car, en creux de ses photographies, il y a ce regard tendre et déterminé, curieux et discret, pudique et audacieux, rêveur et concret, amoureux, esthète…

 

Admiration et tendresse,

 

Viviane Motard, Conseillère Arts Visuels, Washington

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